Maintenant que la présentation de la corderie est faite nous allons pouvoir passer aux expositions que l'on peu contempler.
La première, et pas des moindres, la salle sur les cordages. On nous explique à partir de qu’elles matière sont réalisés les cordages, le chanvre. Celui-ci était importé de Russie ou d'Italie mais également cultivé en France.
les ballots de chanvre sont stocké dans des endroits secs et bien aérés, il doit être fin et doux de couleurs homogènes et d'odeur forte. Le chanvre est travaillé dans l'atelier des éspadeurs qui le débarrasse de la chenevotte encore attachée à la filasse. Ensuite les peigneurs se chargent d'organiser et d'affiner définitivement la fillasse, ils divisent les faisceaux de fibres en passant les poignées de chanvre dans des peignes. Ces peignes permettent d'obtenir la fibre ultime.
Ensuite le fileur forme l'élément de base du cordage, le fil carré. Le fil est enroulé sur le tambour d'un touret avant de servir à la fabrication des cordages
Dans cette salle trône l'énorme machine d'époque en trois parties à commettre les cordages. A une extrémité est placé le chantier, machine fixe munit de manivelles à clavette:
à l'autre extrémité est placé le carré, reposant sur un charriot mobile :
Sans oublier le Toupin, placé au début devant le carré, lui aussi étant mobil :
On commence tout d’abord par former des faisceaux égaux (longueur et nombre de fil identique) avec les fils de carré. On les tortille en faisant tourner les manivelles du chantier dans un sens et les manivelles du carré dans le sens opposé. Rapidement plusieurs torons ce forment. Les torons sont alors réunis à une seule manivelle du carré. Il faut tourner à nouveau les différentes manivelles pour que les torons se tordent les un sur les autres, se "Commettent".
Le toupin, placé tout d’abord devant le carré, avance de lui même vers le chantier au fur et à mesure du "commettage" suivant la formation du cordage. Pendant l'opération le chantier à perdu un tiers de la distance initiale qui le séparait du carré. C’est ce que l'on nomme "Commettre au tiers"
Les cordages réalisés il ne reste plus que la phase du goudronnage. Le but étant de les rendre imperméable et prévenir leur vieillissement prématuré. Le cordage doit être préalablement ramollie et purgé de son humidité, pour cela il est entreposé une semaine dans une étuve. On l'immerge ensuite rapidement dans le "goudron" qui est obtenu en brulant des bois résineux, en particulier du pin. Le goudronnage s'applique au cordage fini mais peu aussi s'appliquer au fil carré avant la réalisation du cordage.
Pour mieux comprendre le fonctionnement, une démonstration est réalisée sur une machine à commettre de plus petite taille.
On retrouve les trois parties. Chantier, carré et toupin (pièce de bois posé au fond)
De gauche à droite on voit le chantier où sont réuni sur un croché les fils carré et à l'opposé le carré où sont disposés quatre départ aillant sur chaque départ 6 fils carré. Le toupin est positionné du coté du chantier. En tournant la manivelle (du coté droit de la photo) les 4 crochets tournent simultanément dans le même sens ce qui à pour but d'enrouler sur eux même les 6 fils carré de chaque croché de manière à obtenir 4 torons:
Au fur et à mesure que les torons ce forment le toupin avance et les quatre torons ce commettent entre eux afin de réaliser le cordage
et voici ce que l'on peu réaliser avec ces cordages:
Pour finir on nous propose un clivage entre cet ère révolu et notre ère industriel avec une belle machine à commettre toute automatique :
Voici fait pour la partie "réalisation de cordage". En ce qui me concerne c’est le clou de la visite car après toute une exposition sur les cartes maritimes et outil de navigation est exposé, très intéressant aussi je ne dit pas le contraire mais après cette belle démonstration... un peu lourd à digérer. J’ai quand même pris quelques photos car mêlé à toutes ces cartes et outils de navigation de belle maquettes sont exposées.
Pour commencer, pas de photos des cartes mais par contre quelques photos des outils de navigation:
Au passage quelques pièces d'accastillages :
(Je fais minuscule à coté)
Et pour finir quelques photos des maquettes (pas évidents avec les bocaux de protections...) :
Pour finir une superbe maquette de la gabare du roi le "Gros roi"
et voila pour la visite de la corderie royale.
Toutes les explications sur le chanvre, la réalisation des cordes et la machine à commettre sont tirés du site internet officiel de la corderie royale de Rochefort (http://www.corderie-royale.com/)
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